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En savoir + okA l’échelle internationale, on considère que la prolifération des Espèces Exotiques Envahissantes est une des causes majeures de l’érosion de la biodiversité.
Le bassin versant des Usses n’échappe pas à cette problématique, et nombre de personnes ont vu les paysages changé et s’uniformiser en quelques décennies.
Les stratégies de colonisation des plantes exotiques envahissantes sont très efficaces ce qui rend la lutte extrêmement difficile. D’autant plus que la dynamique fluviale favorise leur dispersion de l’amont vers l’aval, même si ce n’est pas le seul axe de prolifération (routes, remblais divers, etc.). La Renouée du Japon est de loin la plus préoccupante.
Un plan de lutte contre la Renouée du Japon sur le bassin versant des Usses a été inscrit dans le Contrat de Rivières (2014-2018) et est mis en œuvre.
Le SMECRU intervient ainsi sur une trentaine de sites chaque année.
En 2020, le SMECRU lance l’élaboration d’un nouveau Plan de gestion des plantes exotiques envahissantes (PEE) à l’échelle du bassin versant des Usses pour la période 2021-2026.
Ce plan s’inscrit à la fois dans le plan pluriannuel d’actions du SMECRU et dans le projet Interreg France-Suisse Stop aux Invasives (voir page dédiée). L’objectif de ce plan est de répondre aux enjeux de :
Ce plan vise également une cohérence territoriale des stratégies d’actions contre les PEE, en terme de lutte, de traitement des résidus, de formation, etc.
Actuellement, une équipe de botanistes parcoure le bassin versant pour inventorier les plantes exotiques envahissantes et dresser un diagnostic par espèce et secteur. Ensuite, les objectifs et actions de gestion pourront être définis.
Les paragraphes suivants vous présentent les principales plantes exotiques envahissantes qui colonisent le bassin versant.
La plus visible sur le bassin versant des Usses. La portion aval des Grandes Usses subit localement des taux de recouvrement de 100%.
Mode de prolifération préférentiel : végétatif par les rhizomes souterrains
Méthodes de lutte :
Précautions : ne disperser aucun fragment issu des parties aériennes ou des rhizomes car la plante peut repousser à partir d’un fragment de tige, ou d’un fragment de rhizome
Problématique : gestion des déchets
Cette espèce est également très présente sur le bassin versant des Usses. Elle a tendance à coloniser les milieux ouverts et se retrouve donc fortement dans les zones humides.
Modes de prolifération préférentiels :
Méthodes de lutte :
Précautions : ne disperser ni fragment issus des arrachages de rhizomes, ni graine
Problématique : gestion des déchets
Cette espèce est toujours en vente dans certaines jardineries pour son côté ornemental. Or, une petite balade le long des Usses vous permettra de vérifier son côté très invasif.
Modes de prolifération préférentiels :
Méthodes de lutte :
Précautions : ne disperser ni fragment issus des arrachages de rhizomes, ni graines
Problématique : gestion des déchets
Espèce encore très présente sur les berges des rivières du bassin versant. Sa présence et son caractère invasif se remarquent lors de la période de floraison (août à octobre).
Modes de prolifération préférentiels :
Méthode de lutte :
Précautions : ne disperser ni fragment issus des arrachages de rhizomes, ni graine. Ne pas entrer en contact avec la plante à la floraison : les fruits explosent et libèrent les nombreuses graines à plusieurs mètres.
Problématique : gestion des déchets
La Berce est encore peu présente sur le bassin versant mais nous attirons votre attention sur le fait qu’un contact de la peau avec la sève suivi d’une exposition au soleil peuvent provoquer des brûlures parfois sévères. Il est donc primordial de ne pas la toucher !
Mode de prolifération préférentiel :
Méthode de lutte :
Précautions : ne pas disperser de graines
Problématique : nécessite des précautions et un équipement de protection pour éviter tout contact avec la plante. Nous vous conseillons de faire appel à un professionnel.
Si vous souhaitez éliminer une espèce invasive chez vous, assurez-vous de bien respecter les précautions pour ne pas la disséminer. Si vous doutez de votre action, n'hésitez pas à contacter les technicien-nes du SMECRU.